Tout ce qu’il faut savoir pour l’isolation de votre toiture en 2024

Entre les obligations réglementaires et le changement climatique, l’isolation des bâtiments représente un enjeu tant en matière de confort que d’économie d’énergie. Pour cause, réduire les déperditions thermiques permet de réduire la demande en énergie des bâtiments.

Un premier pas indispensable pour diminuer l’impact environnemental du secteur : premier consommateur d’énergie (44%) et émetteur de gaz à effet de serre (25%) en France. Fort heureusement, le marché des isolants évolue ! Y compris pour la toiture : première source de déperdition thermique.

L’isolation, un moyen d’agir efficacement sur les consommations énergétiques et le confort

Depuis déjà plusieurs années, le sain, le performant, le confort et l’économique dans l’habitat n’est qu’une question de choix ! Il existe en effet de nombreuses solutions pour isoler un bâtiment.

Si les laines minérales de verre et de roche sont toujours très utilisées, d’autres alternatives ont émergé. Fiables et performantes, elles ont su témoigner de leur efficacité auprès des acteurs de la construction et de l’habitat. Ce, à l’image des isolants réflecteurs qui grâce à leurs multiples atouts (en termes de performance, de durabilité, de respect des réglementations les plus exigeantes et de confort de pose) s’affichent dorénavant comme une solution de premiers choix face aux isolants traditionnels. Ces derniers qui, pour leur part, cumulent les contraintes voire les risques pour la santé.

Isolants traditionnels : des caractéristiques de plus en plus contraignantes pour les poseurs et à l’opposé des attentes clients

1. La laine de bois (végétale)

Les inconvénients : Sensible à l’humidité / Doit être ignifugée et traitée contre les rongeurs / Souvent couplée avec du polyuréthane pour lier les fibres entre elles

2. La laine de chanvre (végétale)

Les inconvénients : Difficile à couper / Liant à base de polyuréthane / Recyclable uniquement en cas d’absence de traitement

3. La laine de verre (minérale)

Les inconvénients : Fibres très irritantes / Sensible à l’eau (non adaptée aux pièces humides et non étanches) / Pare-vapeur nécessaire pour réguler l’humidité / Sujet au tassement / Mauvais bilan écologique

4. La laine de roche (minérale)

Les inconvénients : Mauvais confort d’été / Sujet au tassement (diminution des performances) / Fibre très volatiles et irritantes / Mauvais bilan écologique

5. La ouate de cellulose (recyclage de papier)

Les inconvénients : Présence d’additif pour ignifuger / Sujet au tassement y compris par son propre poids / Difficilement recyclable à cause de l’encre du papier

6. Le liège expansé (végétale)

Les inconvénients : Faible disponibilité (seulement une récolte de liège par décennie)

7. Le polyuréthane (issu du pétrole)

Les inconvénients : Longévité assez faible / Irritation en cas de contact prolongé / Dégagement de gaz toxique en cas d’incendie / Mauvais confort d’été (non adapté pour des combles) / Non recyclable (bilan écologique très défavorable)

Isolants réflecteurs : l’innovation qui bouscule les habitudes en matière d’isolation

Dans l’air du temps et répondant aux attentes actuelles (réglementaires, des artisans et des particuliers), les isolants réflecteurs sont « propres », faciles et rapides à poser, sans poussière ni odeur. Des isolants robustes et fiables, peu importe les conditions climatiques, et qui maximisent l’espace (on le sait bien, chaque centimètre carré vaut de l’or dans l’habitat).

En témoignent les isolants réflecteurs ISO 2000 hautement performants et certifiés, aux multiples avantages :

  • Plus minces que les isolants actuellement sur le marché, les isolants réflecteurs ISO 2000 permettent un gain de volume et de surface habitable.
  • Étanches à l’air, ils maintiennent la performance de la paroi isolée et garantissent la performance énergétique du bâti.
  • Résistants à l’humidité et à l’eau, ils suppriment les risques de condensation.
  • Souples et dotés pour certains d’une languette débordante auto-adhésive intégrée, ils évitent les ponts thermiques entre les panneaux/les lés.
  • Certifiés par la norme ISO 16000, ils sont respectueux de l’environnement, de la santé des occupants, mais aussi des poseurs (aucune poussière ni fibre nocives/irritantes, classés A+ pour les émissions de Composés Organiques Volatils, COV).

Bon à savoir

Les isolants réflecteurs ISO 2000 sont éligibles aux aides fiscales liées à la rénovation énergétique. Pour cause, ils ont tous été testés et certifiés selon la norme d’essai NF EN 16012+A1 permettant d’atteindre et de justifier par le biais d’un rapport d’essai, la résistance thermique demandée.

Dans l’air du temps : la toiture-terrasse

Le besoin de nature des Français confronté à la réalité de l’immobilier incite de plus en plus de foyers à aménager leur toit. Grâce aux techniques actuelles, chacun peut en faire une véritable extension de la maison : jardin, potager, espace détente, terrasse… Tout ou presque est aujourd’hui possible – même à plusieurs mètres de hauteur. Quant aux toits, tous sont concernés (toitures des maisons contemporaines, toits d’immeubles, garages…). Les espaces de vie individuels ou collectifs à l’air libre poussent comme des champignons, tout comme les productions agricoles. En effet, l’agriculture urbaine n’a jamais eu autant la côte en France ! Mais attention, celle-ci nécessite une attention particulière sur la qualité de l’isolant installé sur la toiture. 

Certains isolants réflecteurs ISO 2000 sont adaptés aux exigences et aux contraintes des toitures. Et bonne nouvelle : ils sont éligibles à MaPrimeRénov’ et aux aides dédiées à la rénovation énergétique !

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