La réglementation thermique
Il est important de distinguer :
- Dans le neuf : la réglementation thermique 2012 (RT 2012) et son approche « globale ».
- Dans la rénovation : la réglementation thermique 2017 dans l’existant « élément par élément ».
Cette distinction RT 2012 ou RT dans l’existant est importante car elle conditionne les critères d’éligibilité aux aides fiscales. Les exigences minimales requises sont différentes en fonction des cas mais s’axent toutes autour de la Résistance Thermique.
Les critères d’éligibilité
L’éligibilité des isolants réfléchissants aux dispositifs d’aides à la rénovation énergétique est conditionnée au respect de deux exigences particulières :
- Afficher une valeur de résistance thermique R mesurée selon la norme NF EN 16012.
- Justifier cette valeur par un rapport d’essai délivré par un organisme d’évaluation de la conformité établi dans l’espace économique européen et accrédité pour réaliser des tests selon la norme NF EN 16012.
Pour les systèmes d’isolation réfléchissante composés de plusieurs solutions :
- Chaque composant doit être testé séparément selon la norme NF EN 16012, ou les normes en vigueur pour les isolants traditionnels.
- La résistance thermique du système doit être calculée selon la norme NF EN ISO 6946 en fonction de la destination du produit (toitures, murs, etc.).
- Pour bénéficier des aides fiscales, l’installation doit être effectuée par un artisan RGE.
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La réglementation thermique 2012
La Réglementation Thermique 2012 s’applique à tous les bâtiments neufs depuis le 1er Janvier 2013 et impose plusieurs exigences :
L’étanchéité à l’air
La RT 2012 impose que la perméabilité à l’air de l’enveloppe, Q4Pa-surf, soit inférieure ou égale à :
- 0,60 m3 par m2 et par heure en maison individuelle.
- 1,00 m3 par m2 et par heure en logement collectif.
Le confort d’été (TIC)
La RT 2012 a également pour objectif de limiter le recours à un système actif de climatisation dans certaines catégories de bâtiments. Pour ces bâtiments, la réglementation impose que la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours d’une séquence de 5 jours consécutifs de très forte chaleur en été, n’excède pas la température intérieure conventionnelle de la zone, soit 26 °C en moyenne suivant les régions.
Le besoin bioclimatique maximum du bâti (BBIOMAX)
La RT 2012 fixe un seuil limite à ne pas dépasser en termes de besoins de chauffage, de refroidissement et d’éclairage artificiel, indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre.
Cet objectif varie de 40 à 140 points en fonction de la localisation géographique, de l’altitude, du type d’usage du bâtiment, de sa catégorie et pour les maisons individuelles de la surface habitable.
Pour minimiser les besoins en énergie du bâti et maximiser les apports solaires gratuits, la RT 2012 encourage une conception bioclimatique du bâtiment.
La consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire (CEPMAX)
La consommation en énergie primaire (Cep) de chauffage, de refroidissement, d’éclairage artificiel des locaux, de production d’eau chaude sanitaire et d’auxiliaires (pompes et ventilateurs) doit être inférieure à une consommation maximale de 50 kWh d’énergie primaire par m² et par an.
Cette valeur est modulée selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre.
La réglementation thermique dans l’existant
La résistance R d’une surface rénovée doit être supérieure ou égale au niveau minimal réglementaire.
Les 8 zones ont été déterminées par la Règlementation Thermique, classées de de H1a à H3.
Les valeurs de résistance thermique fixées par la RT sont les suivantes :
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