Isolants réflecteurs : La norme d’essai NF EN 16012+A1 en pratique

La norme d’essai NF EN 16012+A1 est encore peu connue par les professionnels du bâtiment. Cette norme d’essai permet de réglementer et certifier l’usage et les performances des isolants réflecteurs. Dans cet article, nous vous donnons les clés pour bien comprendre l’impact de cette réglementation relative aux isolants réflecteurs ou produits d’isolation réfléchissants. Découvrez comment cette réglementation vous permet d’apporter de nouvelles solutions certifiées et innovantes à vos clients. Nous abordons ici les points suivants : 

  • Le contexte général lié à l’urgence en matière de rénovation énergétique  
  • Le cadre réglementaire de la rénovation énergétique
  • L’isolation des toitures : que dit la norme d’essai NF EN 16012+A1 ?
  • L’isolation des combles aménagés : que dit la norme d’essai NF EN 16012+A1 ? 
  • L’isolation des murs par l’extérieur : que dit la norme d’essai NF EN 16012+A1 ?
  • Comment la norme d’essai NF EN 16012+A1 régie les isolants réflecteurs ? 

Rénovation énergétique : un contexte et des enjeux de plus en plus préoccupants 

Dans le contexte actuel, de transition écologique, d’enjeux environnementaux et climatiques forts, les économies d’énergie sont placées au centre de toutes les préoccupations.

Pour lutter contre le réchauffement climatique il est urgent et indispensable de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. L’amélioration de la performance énergétique est de fait, un enjeu majeur et un axe d’action principal.

Nous comprendrons aisément que la rénovation des bâtiments, responsable à hauteur de 43% de la consommation énergétique en France, constitue le principal gisement d’économies d’énergie exploitable immédiatement.

Pour faire face à ces défis en matière de rénovation énergétique et d’économies d’énergie il faut agir sur les déperditions thermiques pour réduire la consommation d’énergie

L’isolation se trouve donc au cœur des bouquets de solutions retenues  pour atteindre les objectifs d’économies d’énergie puisqu’en agissant sur les déperditions thermiques, l’isolation permet de moins chauffer en hiver et de moins avoir recours à la climatisation en été.

Pour en savoir plus, contactez-nous !

Rénovation énergétique : quel est le cadre règlementaire de la norme d’essai EN NF 16012+A1 ?

Afin de réaliser les objectifs en matière d’économies d’énergie les pouvoirs publics mettent principalement en œuvre 3 leviers différents : 

  • Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE), 
  • La Réglementation Thermique (RT) 
  • Les incitations fiscales ou aides à la rénovation énergétique (Crédit d’Impôt Transition Énergétique CITE, Certificats d’Économie d’Énergie CEE, Éco Prêt à taux zéro ÉCO-PTZ, aides de l’ANAH, etc.).

Dans le domaine de l’isolation la valeur centrale unique au cœur de tous les dispositifs qui permet de définir non seulement les objectifs mais aussi les performances et les critères d’attribution des aides fiscales est la Résistance Thermique (R).

Il est important de distinguer la Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) dans le neuf et son approche « globale » de la Réglementation Thermique dans l’existant et son approche « élément par élément ». 

Cette distinction RT 2012 ou RT dans l’existant a un impact sur les critères d’éligibilité aux incitations fiscales. Les exigences minimales requises diffèrent en fonction des cas mais restent toutes tournées vers la Résistance Thermique.

Il existait un vide considérable en matière de réglementation pour les isolants réflecteurs puisqu’il n’existait aucune norme à proprement parler. Il était impossible pour cette famille d’isolants de prétendre à l’éligibilité des aides à la rénovation énergétique.

Fort heureusement ce vide « juridique » a depuis quelques années été comblé.

À la question existe-t-il désormais une norme pour les isolants réflecteurs ? La réponse est oui.

L’arrêté du 30 décembre 2015, paru au Journal Officiel, est venu modifier l’article 18 bis de l’annexe 4 du Code général des impôts. Cet article qui détermine les critères conférant l’éligibilité des matériaux et équipements indique, pour les travaux d’isolation thermique des parois opaques, que la facture du professionnel doit faire état de la norme d’essai ayant permis d’établir la résistance thermique de l’isolant.

Cette donnée est à faire figurer sur la facture, au même titre que la résistance thermique spécifique de l’isolant en fonction des ouvrages réalisés. 

Cet arrêté du Ministère des Finances entérine clairement la norme d’essai NF EN 16012+A1 comme étant la seule, applicable aux isolants réfléchissants, permettant d’accéder à l’éligibilité au Crédit d’Impôt Transition Energétique et autres incitations fiscales :

 « Pour les logements situés en métropole, matériaux d’isolation thermique des parois opaques, dont la résistance thermique « R » est évaluée selon […] la norme NF EN 16012 pour les isolants réfléchissants.  »

Les isolants réflecteurs faisant partie de la famille des isolants réfléchissants sont parfaitement éligibles et reconnus comme efficaces en matière d’isolation thermique à condition : 

  • d’une part, d’afficher une valeur de résistance thermique mesurée selon la norme d’essai NF EN 16012+A1 et, 
  • d’autre part, de justifier de cette valeur par un rapport d’essai délivré par un organisme accrédité pour réaliser des tests selon la norme d’essai NF EN 16012+A1. 

Chez ISO 2000, nos produits répondent à ces exigences. Découvrez par exemple la solution TOP TOIT DUO bénéficiant d’une résistance thermique testée et certifiée de plus de 6 m2.K/W. 

De plus, cette norme d’essai permet de valoriser la résistance thermique additionnelle des lames d’air par le biais du recours à la norme EN ISO 6946. Autrement dit, la performance globale de la solution installée c’est à dire de l’isolant réflecteur avec les 2 lames d’air est calculée, testée et certifiée.

Les isolants réflecteurs, et plus spécifiquement ceux d’ISO 2000, ont la particularité, en plus d’être constitués notamment par des films bas émissifs, d’être mis en œuvre entre 2 lames d’air ce qui présente de nombreux avantages : 

  • Réduire l’épaisseur de l’isolant tout en obtenant une performance thermique supérieure,
  • Augmenter la performance thermique de la paroi sans ajouter d’isolant,
  • Compenser la baisse de performance de l’isolant en été, 
  • Réduire l’empreinte environnementale de la solution proposée (moins de matière).

Isolation des toitures : comment la norme d’essai NF EN 16012+A1 participe au choix d’un isolant réflecteur 

Source : ADEME 

Lorsqu’il y a une différence de température entre deux zones, une zone chaude et une zone froide (par exemple entre l’intérieur et l’extérieur en hiver), la chaleur a naturellement tendance à migrer vers la zone la plus froide afin de revenir à l’équilibre.

Cette chaleur se dissipe par le toit, les murs, le sol, les zones de renouvellement d’air et de fuite, les portes et les fenêtres. 

Quand on évoque isolation et froid ce sont très souvent les fenêtres qui sont incriminées.

Les fenêtres sont certes concernées puisqu’elles sont responsables d’environ 10 à 15% des déperditions de chaleur (selon l’ADEME) mais elles ne représentent pas le point le plus sensible du bâti. 

La zone la plus critique est en réalité le toit, fautif en moyenne de 25 à 30% des déperditions (source ADEME). Ceci s’explique notamment par le fait que l’air chaud, plus léger, s’élève naturellement et vient en grande partie se loger sous le toit.

De fait, il s’agit du point à isoler en priorité dans un logement. C’est le principal vecteur d’économie d’énergie. 

Les toitures sont généralement ventilées en sous face de couverture pour assurer la pérennité des bois de charpente (cf. DTU série 40).

  • Le toit est la paroi la plus sollicitée thermiquement (point haut,  exposition climatique, différences de pressions),
  • La ventilation sous couverture est propice aux infiltrations d’air (effet cheminée : ventilation naturelle permanente).

L’isolation de la toiture par l’extérieur, pour atteindre le niveau de performance requis et être pleinement efficace, devra  être couplée à une ventilation efficace mais aussi au traitement de l’étanchéité à l’air et des ponts thermiques.

Comme mentionné dans le code général des impôts à l’article 18, la résistance thermique requise pour cette application est de 6, exprimée en mètres carrés-kelvins par watt (m2.K/W).

Les isolants réflecteurs ISO 2000 dédiés à cette application en toiture par l’extérieur, tous testés et certifiés selon la norme d’essai NF EN 16012+A1, permettent d’atteindre, et de justifier par le biais d’un rapport d’essai, la résistance thermique de 6 m2.K/W requise mais aussi d’apporter des solutions permettant de traiter efficacement l’étanchéité à l’air et les ponts thermiques.

Le recours à ces solutions certifiées permet de bénéficier, bien évidemment, des aides à la rénovation énergétique et bénéficier des crédits d’impôt. 

Isolation des combles aménagés : comment la norme d’essai NF EN 16012+A1 participe au choix d’un isolant réflecteur 

Comme mentionné ci-dessus, les déperditions thermiques les plus importantes sont liées au toit (25 à 30%).

Lorsqu’une isolation des rampants de toiture par l’extérieur n’est pas possible ou s’avère être trop coûteuse ou compliquée, l’option d’isoler les combles aménagés (isoler la toiture par l’intérieur ou isoler sous rampants) est une solution parfaitement envisageable et qui s’impose naturellement.

Il est alors primordial de trouver le bon équilibre entre investissement, économie d’énergie et perte de surface habitable.

Comme pour la toiture par l’extérieur, pour atteindre le niveau de performance requis et être pleinement efficace, l’isolation des combles aménagés devra être couplée à une ventilation efficace mais aussi au traitement de l’étanchéité à l’air, des ponts thermiques et à la suppression des risques de condensation.

L’isolation des combles aménagés doit donc :

  • Avoir une épaisseur modérée pour limiter la perte de surface habitable,
  • Être suffisamment souple pour s’adapter à tous les types de structures, souvent irrégulières,
  • Assurer la fonction d’étanchéité à l’air pour maintenir la performance de la paroi isolée,
  • Limiter les risques de condensation dans les parois,

L’exigence de résistance thermique pour la toiture, comme mentionné dans le code général des impôts à l’article 18, que ce soit par l’intérieur ou l’extérieur, est  de 6 mètres carrés-kelvins par watt (m2.K/W).

Que ce soit en pose simple ou combinée (avec d’autres isolants de la gamme ou des compléments d’isolation) les isolants réflecteurs ISO 2000, tous testés et certifiés selon la norme d’essai NF EN 16012+A1, permettent d’atteindre, et de justifier par le biais d’un rapport d’essai, la résistance thermique de 6 m2.K/W requise mais aussi d’apporter des solutions permettant de traiter efficacement l’étanchéité à l’air, les ponts thermiques et la diffusion de la vapeur d’eau dans les parois par le biais de solutions pare-vapeur.

En ayant recours à nos solutions certifiées, vous pourrez bénéficier des aides à la rénovation énergétique. 

Isolation des murs par l’extérieur : comment la norme d’essai NF EN 16012+A1 participe au choix d’un isolant réflecteur 

Après le toit, les murs sont le deuxième poste le plus générateur de déperditions thermiques (20 à 25% des déperditions). 

Il s’agit d’une partie de l’habitat très importante à isoler car pourvoyeuse d’économies d’énergie significatives.

Fonctionnelle et très appréciée pour sa discrétion, l’isolation des murs par l’extérieur allie résultats et efficacité tout en n’impactant pas la surface habitable ce qui est important surtout si celle-ci est limitée. 

Une isolation des murs par l’extérieur est souvent synonyme de rénovation de façade. Les deux étant menées de pair, ils permettent un gain de temps et d’argent conséquent. 

Enfin, une rénovation des murs par l’extérieur ne va pas bouleverser « la vie intérieure » qui va pouvoir suivre son cours (déplacements de meubles, présence gênante des habitants, etc…).

Autres avantages très intéressants l’isolation thermique des murs par l’extérieur permet de protéger les murs des variations climatiques et procure également un confort acoustique.

Pour les murs en façade ou en pignon la résistance thermique exigée au sein de l’article 18 du code général des impôts est de 3.7 mètres carrés-kelvins par watt (m2.K/W).

Sur ce segment de produits aussi, les solutions ISO 2000 utilisées pour cette application d’isolation des murs par l’extérieur sont testées et certifiées selon la norme d’essai NF EN 16012+A1. Ils permettent d’atteindre, et de justifier par le biais d’un rapport d’essai, la résistance thermique attendue. Ils permettent aussi d’apporter des réponses en matière d’étanchéité à l’air, de ponts thermiques et d’isolation acoustique.

Utilisez les solutions proposées par ISO 2000 pour isoler vos murs par l’extérieur vous permet de bénéficier des aides à la rénovation énergétique.  

Isolants minces ou isolants réflecteurs : la norme d’essai NF EN 16012+A1, une véritable avancée réglementaire

La norme d’essai NF EN 16012+A1 a constitué une véritable avancée pour les isolants réflecteurs notamment en leur permettant d’être éligibles aux aides à la rénovation énergétique (Crédit d’Impôt Transition Energétique, Certificats d’Économie d’Énergie, Éco Prêt à taux zéro, aides de l’ANAH, etc…).

Cette norme d’essai a aussi permis de valoriser la performance réelle installée des isolants réflecteurs à travers la valorisation des lames d’air associées (norme EN ISO 6946).

Ainsi leur performance est mesurée, testée et certifiée dans un cadre règlementaire précis attestant, s’il était encore nécessaire de le prouver, de leur incontestable efficacité et ce pour toutes les applications dont celles mentionnées ci-dessus.

Leurs nombreux avantages participent à cette performance et efficacité reconnues par les pouvoirs publics, les professionnels du bâtiment et les particuliers :

  • ÉTANCHES À L’AIR pour garantir la performance énergétique du bâti
  • SOUPLES pour assurer la continuité de l’isolation et de l’étanchéité en toutes circonstances
  • ÉPAISSEUR ADAPTÉE tout en assurant une performance optimisée
  • MAÎTRISE des transferts d’HUMIDITÉ en toute saison, GRAND CONFORT D’ÉTÉ
  • FAIBLE EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE pour la santé des poseurs et des occupants

Pour en savoir plus sur les isolants réflecteurs certifiés, retrouvez toutes les solutions d’isolation ISO 2000 sur le site www.iso2000-isolation.fr

Pour être contacté par un expert des solutions isolantes performantes, laissez-nous vos coordonnées ici.

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