L’isolation est une notion relativement récente. Ce n’est qu’à partir des années 70 qu’elle apparaît comme nécessaire pour permettre aux habitants de faire des économies d’énergie, et donc des économies financières. Choc pétrolier oblige ! Exit le gaspillage, le secteur de la construction passe à la réflexion, à l’innovation et se met en quête d’un usage plus juste des énergies ! Réglementations, labels, évolutions technologiques… Retour sur l’histoire d’une révolution qui marquera à jamais les notions de confort et d’écologie dans l’habitat.
Un peu d’histoire sur la naissance de l’isolation
1974 : 1re loi qui impose l’isolation thermique dans la construction
C’est en 1974 que l’état oblige – via la loi n°74-908 – l’application de règles de construction et d’aménagement en matière d’isolation thermique. Et ce, pour tous les locaux.
Les années 80 : témoin de l’arrivée des premiers labels en lien avec l’isolation
Changer les habitudes n’est jamais chose facile. C’est certainement pour cette raison qu’en 1980, un label est créé dans le but d’inciter les acteurs du bâtiment à aller plus loin en matière d’exigences réglementaires. Et ça marche, un déclic semble opérer : 140 000 logements sont labellisés à cette époque !
En 1982, le label dit « Haute isolation » devient obligatoire pour tous les logements tandis qu’en parallèle, les premiers panneaux solaires voient le jour. L’innovation en faveur d’une production et d’une consommation plus écologique est bel et bien en route !
En 1983, un second label fait son apparition : le label HPE pour Haute Performance Énergétique. S’en suivront de nombreuses innovations avec pour unique objectif commun : améliorer l’isolation pour réduire davantage les consommations énergétiques des bâtis, quels qu’ils soient. Une adaptation réglementaire sera toutefois réalisée pour le non résidentiel qui se verra contraint d’augmenter d’un cran le niveau de performance de son isolation. La course à l’isolation efficace est véritablement en marche !
L’an 2000 : un tournant pour l’isolation avec la mise en œuvre de la « RT 2000 »
La réglementation thermique « RT 2000 » est une véritable (r)évolution puisqu’elle ouvre la voie au calcul global de la consommation moyenne d’énergie. Que ce soit pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires. Avec ce calcul savant, l’on commence à cette époque à parler de confort d’été / confort d’hiver. Les professionnels de la construction et de la rénovation sont prévenus : ils devront à l’avenir trouver la solution la plus adaptée à chaque construction pour en diminuer au maximum sa consommation d’énergie et en augmenter le confort de vie des occupants.
La « RT 2012 » durcit le ton pour favoriser des bâtiments toujours plus écologiques et économiques
À partir du 28 octobre 2011, une nouvelle ligne directrice est à suivre dans la construction :
- 50 kW/m2/an, c’est le nouveau niveau de performance à respecter
- Les énergies renouvelables sont vivement conseillées
- L’imperméabilité à l’air des bâtiments neufs et le traitement des ponts thermiques sont obligatoires
L’économie, l’écologie et la notion de « résultat » se propagent dans le secteur de la construction et de l’habitat. Et ce n’est in fine que le début ! Le 1er janvier 2022, la nouvelle réglementation thermique « RT 2020 » entrera en application. Un nouveau tournant en matière d’efficacité, de confort, de diminution de l’impact carbone et plus globalement de préservation de l’environnement pour le secteur de la construction. L’isolation est reconnue comme étant l’un des facteurs d’un habitat durable !
Côté innovation, l’isolation thermique a passé un cap !
L’objectif premier d’une isolation thermique est de limiter le transfert de chaleur de l’intérieur d’un logement vers l’extérieur. En d’autres termes : éviter les fuites de chaleur en hiver (conserver le chauffage), tout en conservant la fraîcheur en été (éviter l’entrée d’air chaud dans le logement lors des pics de chaleur). Vous l’aurez compris, l’enveloppe thermique a un rôle primordial. De sa qualité et de son taux de performance dépendent le confort des occupants et la hauteur de leur facture d’électricité.
Les isolants les plus « historiques »
- Isolant minéral (laine de verre, laine de roche…)
- Isolant animal (laines de mouton, plumes de canard…)
- Isolant végétal (fibres de bois, ouate de cellulose, chanvre, lin…)
Même s’ils sont performants, l’inconvénient de la plupart de ces isolants s’est véritablement révélé avec la croissance démographique de plus en plus forte et la hausse du prix au m2. L’inconvénient ? La place qu’ils prennent. Pour cause, dans la course effrénée à la haute performance, les industriels ont tout d’abord augmenté l’épaisseur de leurs isolants.
Conscients de la perte d’espace que cela engendrait, ils ont ensuite tenté de renforcer les propriétés isolantes de leurs produits sans trop impacter l’épaisseur. Un challenge pas si simple, d’autant que les habitudes ont la vie dure.
Autre problématique du siècle pour ces isolants traditionnels : l’usage de matériaux sains – sans impact néfaste sur la santé de l’homme et sur l’environnement. Un autre challenge de taille pour ces isolants traditionnels. En effet, difficile pour eux de trouver le juste équilibre entre naturel et durabilité après – justement – tant d’années à faire le job en multipliant les « mauvaises » habitudes.
Dans ce contexte de recherches et d’innovations constantes pour gagner en efficacité sans perdre en m2, les isolants réflecteurs ne sont pas arrivés en terrain conquis. Ils ont su prouver qu’ils étaient une alternative de premier choix aux isolants plus conventionnels (habituels).
L’innovation qui révolutionne le principe d’isolation : les isolants réflecteurs
Le principe : les isolants réflecteurs réfléchissent la chaleur produite vers l’intérieur en hiver et la renvoient vers l’extérieur en été. Mais parlons plus concret ! Contrairement aux isolants traditionnels qui absorbent la chaleur, les isolants réflecteurs reflètent comme un miroir les rayons du soleil (rayons thermiques infrarouges). Cette particularité permet aux occupants de profiter d’un confort optimal été comme l’hiver.
En pratique, les films réflecteurs internes des isolants ISO 2000 renvoient vers l’extérieur jusqu’à 95% des apports solaires excessifs. Résultat : pas de surchauffe à l’intérieur d’un logement l’été et une protection optimale contre les agressions hivernales. Avec un isolant réflecteur, la chaleur produite à l’intérieur du logement reste à l’intérieur du logement ! Idem pour la fraîcheur.
Autre atout : ces isolants « nouvelle génération » sont bien plus minces que les isolants traditionnels, étanches à l’air, résistants à l’humidité, respectueux de l’homme et de l’environnement, et bien entendu éligibles aux aides liés à la rénovation énergétique. Une innovation qui en quelques années est passée de simple alternative à solution à part entière. Et ce, en remettant en question les habitudes de l’isolation traditionnelle et en s’appuyant sur son expérience. En même temps, n’est-ce pas le principe de l’innovation ?!
Pour en savoir plus sur les nombreux atouts des isolants réflecteurs, rendez-vous ici !