Isolation des combles : comment choisir son isolant ?

Isoler les combles est important si vous souhaitez réaliser des économies d’énergie. 

Dans cet article, nous décryptons le fonctionnement des différentes solutions d’isolation. Découvrez quelle est la solution la plus adaptée à vos besoins. 

Isoler les combles pour répondre à l’urgence environnementale :

Aujourd’hui nous sommes confrontés à des enjeux environnementaux et climatiques forts. 

Faire des économies d’énergie est une solution incontournable pour lutter contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, il est plus qu’urgent d’améliorer  la performance énergétique des bâtiments.

Le toit est la paroi la plus exposée aux déperditions thermiques (en hiver comme en été). L’isolation des combles est fondamentale pour votre avoir une isolation efficace dans votre habitation ou vos bureaux. 

Le secteur des bâtiments est responsable à hauteur de 43% de la consommation d’énergie en France et représente 22% des émissions de gaz à effet de serre. Il constitue un gisement d’économies d’énergie très important.

Pour réduire de manière pérenne la consommation d’énergie, il est nécessaire d’agir sur les déperditions thermiques. Bien isoler les bâtiments est incontournable !

L’isolation, en agissant sur les déperditions thermiques, permet de moins chauffer en hiver et de moins avoir recours à la climatisation en été.

Outre les enjeux environnementaux, isoler votre maison ou vos bureaux permet d’améliorer votre confort. En été vous restez au frais et en hiver vous restez au chaud ! De plus, un bâtiment bien isolé prendra de la valeur. 

Les déperditions thermiques des parois :

Source : ADEME – Euradif

Lorsqu’il y a une différence de température entre deux zones, une zone chaude et une zone froide (par exemple entre l’intérieur et l’extérieur en hiver), la chaleur a naturellement tendance à migrer vers la zone la plus froide afin de revenir à l’équilibre.

Cette chaleur se dissipe par les portes et les fenêtres mais également par la toiture, les murs et le sol.

Il faut isoler en priorité le toit : c’est la paroi la plus exposée aux déperditions thermiques en hiver (25 à 30% des déperditions) et au rayonnement solaire en été. 

Il est important de coupler l’isolation à l’étanchéité. En effet, les parois des bâtiments sont souvent perméables à l’air, ce qui n’est pas facile à corriger a posteriori. C’est alors à l’isolant de jouer le rôle de barrière d’étanchéité.

Les mécanismes de déperditions thermiques :

Les déperditions thermiques d’un bâtiment se produisent simultanément selon trois principaux mécanismes : 

Par conduction : 

La chaleur se transmet par contact, du milieu le plus chaud vers le milieu le plus froid.

En hiver la chaleur émise dans une pièce va se transmettre à l’enveloppe du bâtiment par contact et se dissiper vers l’extérieur progressivement.

Pour agir contre ce mode de déperdition thermique il faut limiter le contact en lui opposant un matériau le moins conducteur possible.

Par rayonnement : 

La chaleur se transmet à distance, c’est-à-dire sans contact, par rayonnement infrarouge.

C’est le cas du soleil comme de toute autre source de chaleur (radiateur, cheminée, etc.).

Afin d’empêcher le rayonnement thermique il faut lui opposer une barrière peu émissive renvoyant le rayonnement infrarouge vers sa source d’émission.

Par convection : 

La chaleur se dissipe également par déplacement d’air c’est-à-dire par convection.

La chaleur utilise l’air comme véhicule. Par différence de masse volumique, la masse d’air chaude se déplace naturellement vers le haut, permettant à la chaleur de se dissiper par la toiture.

Ainsi pour empêcher ce phénomène de convection thermique, il faut lui opposer une barrière étanche à l’air. C’est aussi la raison pour laquelle il faut traiter l’isolation de la toiture en priorité.

Choisir le bon isolant c’est choisir l’isolant qui permettra notamment d’agir sur les différents modes de déperditions thermiques en leur opposant une résistance.

Chez ISO 2000, nous fabriquons pour vous des solutions d’isolation thermique certifiées et performantes. 

Les différents isolants autres que les isolants réflecteurs :

Les isolants peuvent être classés selon le mode d’isolation qu’ils opposent aux différents mécanismes de déperditions thermiques :

Isolation par emprisonnement d’air : 

Nous trouvons dans cette catégorie les isolants à base de fibres : 

  • Minérales (laine de verre, laine de roche…)
  • Animales (laines de mouton, plumes de canard… 
  • Végétales (fibres de bois, ouate de cellulose, chanvre, lin…)

Ces isolants piègent l’air dans les petites cavités qui se trouvent entre leurs fibres. Or, l’air immobile est un excellent isolant avec un coefficient de conductivité thermique très faible (ce coefficient exprime la capacité de l’isolant à conduire la chaleur, plus il est petit, plus le matériau est isolant).

Ces isolants fibreux agissent principalement sur les transferts thermiques par conduction et agissent moins sur ceux qui se produisent par convection (leur constitution fibreuse fait qu’ils sont peu étanches à l’air) et par rayonnement (leur matière est émissive, c’est-à-dire qu’elle a la faculté d’absorber la chaleur au lieu de la réfléchir).

Isolation par gaz piégé : 

Le principe est le même que celui de l’air immobile mais dans ces isolants l’air est remplacé par un gaz ayant un coefficient de conductivité thermique plus faible que celui de l’air. 

C’est le cas par exemple des mousses de polyuréthane, de polystyrène expansé et du polystyrène extrudé.

Isolation par le vide : 

Le vide est le meilleur isolant possible car, en l’absence de matière, les déperditions de chaleur par conduction et convection ne peuvent pas s’opérer.

Seul le transfert par rayonnement est possible. Les isolants sous vide ou aérogels reposent sur ce principe.

Les isolants réflecteurs, le choix pertinent pour l’isolation des combles :

Qu’est-ce qu’un isolant réflecteur ?

Il représente un cas très particulier de matériaux fonctionnant suivant le principe de l’air immobile. 

Les isolants réflecteurs, complexes techniques de faible épaisseur, sont constitués de plusieurs couches de matériaux fibreux ou de mousses alvéolaires (appelés séparateurs) intercalées par des films métallisés de basse émissivité (appelés réflecteurs).

Ils sont mis en œuvre entre 2 lames d’air immobiles. L’ensemble est étanche à l’air et à l’eau.

Comme nous l’avons vu plus haut, isoler ses combles est à faire en priorité car la zone la plus critique en matière de déperditions thermiques est le toit, fautif en moyenne de 25 à 30% des déperditions. 

Les toitures sont généralement ventilées en sous face de couverture pour assurer la pérennité des bois de charpente (cf. DTU série 40).

  • Le toit est la paroi la plus sollicitée thermiquement (point haut,  exposition climatique, différences de pressions)
  • La ventilation sous couverture est propice aux infiltrations d’air (effet cheminée : ventilation naturelle permanente)

L’isolation des combles, pour atteindre le niveau de performance requis et être pleinement efficace, devra être couplée à une bonne ventilation ainsi qu’au traitement de l’étanchéité à l’air, des ponts thermiques et à la suppression des risques de condensation.

En quoi les isolants réflecteurs ISO 2000 apportent une réponse à toutes ces contraintes ?

Les isolants réflecteurs ISO 2000 agissent en parallèle sur les différents modes de déperditions thermiques

  • celles qui se produisent par rayonnement grâce à leurs films réflecteurs de basse émissivité (les apports solaires excessifs sont renvoyés vers l’extérieur pour éviter la surchauffe des espaces intérieurs), 
  • celles qui se produisent par convection puisqu’ils sont étanches à l’air,
  • celles qui se produisent par conduction car ils ont un faible coefficient de conductivité thermique. 

De plus, les isolations ISO 2000 sont associés à 2 lames d’air qui empêchent l’énergie de se transmettre par contact.

En plus de l’efficacité sur les différents modes de déperditions thermiques, isoler ses combles avec un isolant réflecteur ISO 2000 permet de bénéficier de nombreux avantages : 

  • Avoir une épaisseur modérée pour limiter la perte de surface habitable tout en assurant une performance optimisée. Ainsi, vous profitez de l’espace dans vos combles aménagés.
  • Assurer la fonction d’étanchéité à l’air pour maintenir la performance de la paroi isolée et garantir la performance énergétique du bâti.
  • Supprimer les ponts thermiques et limiter les risques de condensation dans les parois.
  • Maîtriser les transferts d’humidité en toute saison et de bénéficier d’un grand confort d’été.
  • Être suffisamment souple pour s’adapter à tous les types de structures, souvent irrégulières et pour assurer la continuité de l’isolation et de l’étanchéité en toutes circonstances.
  • Disposer d’une faible empreinte environnementale pour la santé des poseurs et des occupants.
  • Bénéficier des aides et crédits d’impôt à la rénovation énergétique  : les isolants réflecteurs ISO 2000 sont tous testés et certifiés selon la norme d’essai NF EN 16012+A1, permettant d’atteindre, et de justifier par le biais d’un rapport d’essai, la résistance thermique demandée pour cette application.

Pour en savoir plus sur les isolants réflecteurs certifiés, retrouvez toutes les solutions d’isolation ISO 2000 sur le site www.iso2000-isolation.fr

Pour être contacté par un expert des solutions isolantes performantes, laissez nous vos coordonnées ici.

Sommaire

Nos derniers articles

Découvrez nos dernières publications