Isolants réflecteurs, une solution qui sait dire stop aux nuisances sonores

Dans les logements anciens – d’avant 1980, la pollution sonore arrive en deuxième position des nuisances qui gênent le plus les occupants. Un problème de taille qui, au même titre que le confort thermique et la consommation énergétique, préoccupe de plus en plus de Français. Encore plus à la suite des périodes de confinement ! Pour cause, ces dernières ont réduit le bruit extérieur qui jusqu’alors couvrait les sources de pollution sonore à l’intérieur des logements. En pratique, que faire ? Actuellement, le mieux est de profiter des réfections d’isolation thermique (très en vogue du fait des nombreuses aides financières de l’État destinées à réduire la consommation énergétique des logements) pour améliorer aussi leur isolation acoustique.

Mieux comprendre :

Qu’entend-on par nuisance sonore ?

Il existe concrètement quatre types de bruits considérés comme une nuisance sonore à l’intérieur d’un logement : 

  • Les bruits de choc ou d’impact (pas, chute d’objet…)
  • Les bruits aériens intérieurs (radio, télévision, échange verbal…)
  • Les bruits aériens extérieurs (trafic routier, ferroviaire, aérien, conversation dans la rue…)
  • Les bruits d’équipements (ascenseur, robinetterie, ventilation mécanique, chauffage…)

Quelle que soit la source du bruit, les ondes sonores et les vibrations qu’il émet se propagent de manière directe et indirecte au travers de toutes les parois d’une pièce : murs, cloisons, plafond, sol. Dans le cas d’une propagation directe, le bruit va prendre le chemin le plus court, c’est-à-dire celui entre deux pièces. Plus précisément, il va se faufiler là où le mur et le sol/plafond se séparent. 

Le bruit peut également circuler via un chemin indirect. Pour cela, il va traverser toutes les parois adjacentes. Un phénomène baptisé « pont acoustique ».

Expliquez-le facilement  

Bruit de réverbération : lorsqu’une onde sonore frappe une surface, une partie partielle est absorbée par la surface elle-même. Le reste est renvoyé.  

Bruit aérien : lorsqu’une partie de l’onde sonore n’est pas réfléchie par la surface rencontrée, elle la traverse. La rapidité de cette traversée dépend du matériau de la surface.  

Bruit solidien dit « de choc » : la propagation de l’onde de choc est liée à la cohésion de la structure du bâtiment (exemple : plancher solidaire / continu entre deux logements).

LE SAVIEZ-VOUS ? 

La rénovation énergétique influe sur la perception des bruits intérieurs

Avant une rénovation, certains bruits issus du voisinage ne sont quasiment pas perçus. Ils sont en réalité masqués par le « bruit de fond » provenant à la fois des bruits produits par le logement et par ceux provenant de l’extérieur. En réduisant ce bruit de fond, la rénovation énergétique permet aux bruits avoisinants d’émerger. D’où l’intérêt de profiter d’une rénovation énergétique (thermique) pour refaire l’isolation acoustique.

Une isolation acoustique, ça change quoi ?

Une fois installée, l’isolation acoustique permet de réduire la réverbération d’un bruit sur les murs, le plafond et le sol d’une pièce. On parle de correction des nuisances sonores provenant de l’intérieur (bruit de ventilation, plomberie, télévision…). L’isolation phonique permet, pour sa part, de protéger les occupants des bruits issus de l’extérieur (aérien, bruit de voisinage…). 

ZOOM PRODUIT :

ALVEOL’R : l’isolant réflecteur 3 en 1 à hautes performances acoustiques

Dédié à l’isolation des combles, de la toiture mais aussi des murs, l’isolant réflecteur ISO 2000 ALVEOL’R est doté d’une structure innovante en « nid d’abeille ». Cette dernière permet de réaliser en une seule pose : l’isolation thermique, l’isolation acoustique et l’étanchéité d’un logement.

Une seule pose qui offre un véritable gain de temps aux poseurs (rapidité très appréciée des clients) et qui assure une isolation complète.

Le logement isolé profitera d’un grand confort d’été, notamment grâce aux films métallisés de l’isolant réflecteur qui renvoient jusqu’à 95% des rayonnements thermiques infrarouges. Le tout, en atteignant de très bonnes performances acoustiques grâce aux cellules fermées de la structure en nid d’abeille qui agissent comme un piège à son.

Pont thermique, pont acoustique : tout se joue aussi à la mise en œuvre

Tout comme l’isolation thermique, le traitement acoustique doit être pensé avant la phase de conception et pour l’ensemble des murs. L’isolant – quel qu’il soit – doit être le plus continu possible. De même, le raccord entre l’isolation de la toiture ou des combles (par exemple) et l’isolation des murs doit être parfait.

L’enjeu est grand puisqu’un mauvais placement de l’isolant peut entraîner des ponts thermiques. Une brèche dont profitera aussi le bruit qui, en plus de résonner dans les murs et de traverser les parois, se faufile d’une pièce à l’autre par tous les défauts d’étanchéité.

En pratique, il est recommandé de réaliser un chevauchement entre les isolants et de poser du mastic ou un ruban adhésif partout. Une tâche qu’ISO 2000 a simplifiée en concevant ses isolants réflecteurs en bords décalés avec bande autoadhésive.

Vous l’aurez compris, les isolants réflecteurs ISO 2000 répondent aux besoins thermiques et acoustiques des logements d’hier et d’aujourd’hui. La clé d’un confort optimal.

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